Le « Roubaix Flair » , une nouvelle philosophie de l’énergie

Je lisais ce matin le post d’un jeune roubaisien qui est bien connu de tous ceux qui aiment la Ville et qui fréquentent les réseaux sociaux : Omar Dahmani (puisque c’est de lui qu’il s’agit) se réjouissait de faire partie des nominés aux Prix de l’émulation 2014 dans la catégorie « œuvre qui fait mieux connaître l’histoire, la mémoire et le patrimoine de Roubaix » et ce grâce à sa page « Roubaix Story » sur Facebook.

Je reviendrai sans doute sur cette soirée qui aura lieu le jeudi 27 novembre prochain à 19 h au Conservatoire de Roubaix et qui met en valeur tous ceux qui agissent pour notre ville. Mais au delà de cela, c’est la joie d’Omar qui fait plaisir à voir, et cela m’a donné envie de faire un billet sur la jeunesse !

Je vois déjà les grincheux, les râleurs, les jamais contents, les aigris se plaindrent de mon optimisme béat, de mon penchant pour voir la bouteille à moitié pleine plutôt que celle à moitié vide . Je m’en fiche ! Je ne vais pas changer maintenant. Pas à 40 ans. Je veux être un propagandiste de l’optimisme et enclencher des mouvements positifs.

Cette jeunesse qui se bouge, j’y crois et je veux l’aider. Et la jeunesse roubaisienne a des ressorts !

A l’heure où certains voudraient faire de « ville la plus pauvre de France » le nouveau slogan de la ville, moi j’ai envie de valoriser Roubaix comme la ville de la Jeunesse qui bouge ! Ah bien sûr, je ne nie pas les difficultés, je n’angélise pas. Je remercie d’avance ceux qui voudront me faire visiter les quartiers de la ville, c’est gentil : je les connais.

Le fait est qu’il se passe en France un mouvement qui voit une jeunesse prendre des initiatives citoyennes et tenter de donner du sens à ses actions. Je vois des jeunes s’investir dans les ONG ou même dans les partis politiques (en espérant qu’ils les transforment et que ce ne soit pas l’inverse); je vois des jeunes s’investir sans compter dans les associations, je vois des jeunes lancer des projets artistiques ou entrepreneuriaux , je vois des jeunes partir faire le tour du monde ou simplement quelques mois à l’étranger, je vois des jeunes de talents qui s’activent. Et tous ces jeunes à leur manière développent de l’optimisme.

En ce début de semaine, je débute une collaboration avec les étudiants de Pôle IIID à Roubaix qui planchent dans le cadre de leurs études avec leurs professeurs, et en partenariat avec l’expertise des équipes Communication sur la carte de vœux numérique de la Ville. J’ai déjà hâte d’être avec eux , profiter de leur talent et de leur vision. Je n’oublie pas que c’est dans leurs rangs qu’on a trouvé les vainqueurs des Happy Hacking Days dont l’objectif était de créer en 24 h une appli qui rend les gens « joyeux » ! 😉

Je pense aussi aux jeunes de Parkour 59 qui ont dernièrement œuvré devant des centaines de journalistes réunis au Vélodrome pour la soirée de gala de l’ESJ . Je pense encore aux jeunes du Pôle Deschepper qui rivalisent de talent , de créativité et dont le succès dépasse et dépassera encore les frontières de la métropole.

jeunes pole descheeper

Légende :l’an dernier, 7 jeunes du pôle Deschepper avaient les honneurs du Festival de Cannes !

Et je pense donc à des jeunes comme Omar , ou aussi comme Corentin Cagnard et sa page « La roubaisienne »  qui à leur niveau œuvrent tellement pour l’image de la ville…

Et j’en oublie énormément. Les jeunes talents se comptent par milliers dans notre ville. Surtout ceux qui s’ignorent ou qui n’osent pas.

En impliquant concrètement les nouvelles générations dans les projets, on ouvre des portes qu’on pouvaient penser fermer à double tour , voire même blindées, et tout devient alors possible, et même en temps de crise !

Je crois au « Roubaix Flair », une philosophie de l’énergie et du mouvement qui consiste à être sur des chemins inattendus, qui seront ceux qui nous aideront à construire le monde de demain, avec une jeunesse impliquée et imaginative.

Photo :Nord Eclair / Charles-Olivier Bourgeot