Une page se tourne …

Il y a des périodes dans la vie où le destin vous propose une bifurcation [Possibilité de choisir entre plusieurs orientations. Exemple:  Bifurcation dans une carrière.] .  C’est ce  qui vient de m’arriver.  Une nouvelle période de ma vie s’ouvre. Elle s’annonce à la fois passionnante, compliquée, enthousiasmante… En tout cas, différente.

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C’était  devenu un secret de polichinelle:  j’ai décidé d’accepter le poste de Directeur de la Communication de la Ville de Roubaix que m’ont proposé Guillaume Delbar et François Desmazière. Je serai en poste à partir du 2 Juin. C’est pour moi un immense honneur. Et je le dis sans retenue : je pense que mon hésitation n’a pas duré plus d’une demie seconde. Pourquoi ?

Parce qu’après 15 ans dans ce métier, je me sens capable d’aborder un nouveau défi professionnel, la communication d’une collectivité publique. Parce que, chacun le sait, j’aime passionnément cette ville… mais je l’aime avec lucidité. Une lucidité qui doit me permettre d’appréhender sa communication d’une nouvelle manière. Parce que les gens que j’ai rencontrés m’ont donné envie de travailler avec eux.  Parce que c’est un challenge extraordinaire, un défi fantastique, quasiment une Mission.

Je n’imaginais pas pouvoir occuper un jour un poste comme celui-là, pensant à tort visiblement que ces métiers étaient réservés à d’autres, d’autres plus proches des partis, les hommes de l’ombre des campagnes. Pendant la campagne roubaisienne justement, j’ai volontairement gardé une neutralité en ne m’affichant ni sur une liste, ni comme soutien d’une liste. J’avais simplement réagi à quelques slogans de campagne qui ne me plaisaient pas trop. Mais surtout, je voulais développer mon blog et mes activités « citoyennes » avec un objectif : valoriser ma ville et la faire « Vivre » …  Puis j’ai reçu ce coup de fil. Je ne peux refuser, car je le regretterai forcément. Car cette volonté je peux en faire mon travail.

Je sais que certains ne se gêneront pas d’avoir un avis sur mon choix, sur ma nomination. Je suis prêt à échanger avec tous ceux qui veulent le faire avec respect. Je veux leur dire que je n’ai pensé et ne pense qu’à une chose: donner le meilleur pour Roubaix ; faire mon travail honnêtement, avec énergie, dynamisme, conviction et passion. J’y mettrai tout ce que j’ai. Et nous aurons des avis divergents. Nous en débattrons.

Durant mes échanges, j’ai apprécié le discours du Maire sur les grands enjeux de la comm : être utile aux roubaisiens, informer et faire participer les habitants, apporter un discours vrai et réaliste sur les grands projets municipaux, donner le sens public, valoriser les initiatives qui font de Roubaix cette ville différente que beaucoup aiment, et bien entendu redorer le blason d’une ville qui a une image négative, nous le savons.

C’est là que la communication peut toucher ses limites. Cette communication doit s’appuyer sur des preuves, beaucoup existent déjà, d’autres sont à développer. En ce sens, je me dois d’avoir confiance en la nouvelle équipe municipale en place. Je l’ai.

Avant toute chose, j’ai une pensée pour Norauto, mon entreprise que je quitte, qui est une boîte formidable. Cela n’est pas facile de la quitter. Des images formidables se bousculent dans ma tête depuis plusieurs jours. Je pense à tous ces projets, ces collègues qui vont me manquer, tout ce que l’on a construit, et j’y pense avec beaucoup d’émotions. Mes pensées vont tout particulièrement à ma boss, Florence Vonck, avec qui j’ai énormément progressé. Je lui dois énormément. Et je pense à mon équipe grâce à qui nous avons réussi les nombreux chantiers de ces dernières années : modernisation de la marque, digitalisation de notre communication, développement des réseaux sociaux. Son professionnalisme, son dynamisme, sa capacité de changement sont des atouts pour Norauto. Surtout, éclatez-vous ! (je vous regarde ;-)) .

Maintenant j’ai hâte, rencontrer ma nouvelle équipe, plonger dans les dossiers, découvrir, apprendre, mobiliser les énergies, rencontrer, m’enrichir de l’expérience de tous mes collaborateurs, collègues, élus :  bref, je veux m’éclater ! Nous avons des chantiers enthousiasmants à mener. Un proche m’a dit : « tu n’aurais pas pu prendre plus compliqué « . C’est peut-être aussi pour cela que je l’ai fait.

Je reviendrai aussi prochainement sur le contenu de ce blog. Il changera un peu, forcément. La ville de Roubaix sera mon employeur. Mais je continuerai à partager pour ceux que ça intéresse mes coups de cœurs, mes passions, mes découvertes.  Que ceux que ça n’intéresse pas par contre, et je les comprends aisément, ne se privent pas de zapper. C’est un blog. J’y raconte ce que je veux pour ceux qui le veulent.

Et plus que jamais, Roubaix sera mon quotidien. J’en suis très fier.

 

Le patriotisme économique… à la mode Roubaix !

Remis « à la mode » par Arnaud Montebourg avec notamment la marinière made in Bretagne, le patriotisme économique ne cesse d’être au cœur du débat politique  aujourd’hui. Le « made in France » reprend aussi des couleurs dans notre pays avec quelques belles réussites  même si elles ne masquent pas de cruelles réalités économiques.  Cette réalité est aujourd’hui palpable avec la « perte » probable d’un de nos fleurons industriels : Alstom. Je ne suis pas en mesure de dire s’il faut se réjouir qu’Alstom soit sous emprise américaine ou allemande, mais cela semble a priori inévitable pour maintenir les emplois concernés en France.

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Mais, au-delà de ces grands groupes français qui  se mondialisent ou se font mondialiser, j’aime bien l’idée ou le concept même de patriotisme économique en terme de consommation. J’espère le succès de marques comme 1083 (les jeans  fabriqués à Romans, soit à moins de 1083 kms de chez vous !) ou bien entendu Le Slip Français ou encore les meubles Gautier, qui développent le concept d’un savoir-faire mobilier à la française. Les exemples sont nombreux. Il faut les soutenir.

Et j’irais même plus loin, je défends même l’idée même d’un certain patriotisme « local ». Ici, par exemple, nous avons besoin de consommer Roubaix, parce que nous avons besoin de commerces, d’entreprises, d’habitants… Et consommer Roubaix, c’est facile ! Bien entendu, l’offre n’est peut-être pas aussi pléthorique que notre grand voisin lillois, mais nous avons la diversité, et la sympathie en plus ! 😉

Sur le plan alimentaire, l’offre est pléthorique : des marchés populaires aux boutiques spécialisées (Paris Store, Carlier Vogliazzo..) en passant par les supérettes de quartier, vous avez l’embarras du choix. Et l’argument prix est irrecevable. Même sur le plan de l’hypermarché, l’enseigne Géant, qui a souvent été décalée en terme de prix est en train de s’aligner sur les meilleurs de la place.

Sur le plan vestimentaire, Roubaix gagne aussi sa place de paradis du shopping. Certes, Mc Arthur Glen ou Maisons des Modes ne sont pas fait pour toutes les bourses, mais L’Usine ou d’autres petites boutiques en ville propose des prix très attractifs.

Restaurations, snacks, fast-food : notre ville n’a rien à envier à personne non plus. Des restos les plus tendances aux snacks de quartier, des centaines de commerçants sont ouverts, et certains même persistent et galèrent le soir. Ceux qui le peuvent : aidons-les. Vous ferez de belles rencontres, moins de kilomètres et serez ravis de vos découvertes…

Solderies, bazars, antiquaires, bistrots sympathiques, librairies passionnantes, boutiques improbables, coiffeurs étonnants, restaurateurs atypiques… même s’il manque encore des commerces dans notre ville, il en existe déjà plein et de nombreux qui se battent pour créer des événements, attirer du monde et proposer une offre qualitative. Découvrons les, faisons les découvrir et soyons les 1ers « militants » de notre ville en soutenant le commerce local, quand nous pouvons le faire.

Pour Roubaix , capitale mondiale du vélo !

Je dois l’avouer.. Je ne suis pas un dingue de vélo contrairement à mon ami @hiouville 😉 même si j’aime bien de temps en temps prendre le v’lille pour aller de Montesquieu à Grand’Place .. Et si les (beaux) jours d’été, je ne résiste pas à la tentation d’enfourcher mon b’twin tout neuf d’il y a 2 ans pour une balade le long du canal jusqu’a.. Tourcoing , pas plus loin ! 
Mais s’il y a une chose qui est sûre , c’est que ma ville a toutes les qualités requises pour devenir LA ville du vélo . Avec un nom qui « internationalement » veut dire « passion du vélo » , Roubaix est une « figure » incontournable du cyclisme mondial. 
Fort de ses vélodromes , ses champions, son passé, son réseau v’lille dense  et surtout fort d’être la ville mythique d’arrivée d’une des plus belles classiques de la discipline, Roubaix doit à mon avis aller encore plus loin. 

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J’étais très heureux de voir naître l’opération « Roubaix aime le vélo » riche d’initiatives sympas : visites guidées des vélodromes , animations pour les jeunes et les moins jeunes autour du deux-roues etc … Et ce avec tous les acteurs de la ville qui jouent le jeu : office du tourisme bien sûr mais aussi les commerçants, la médiathèque etc … Un programme riche à retrouver sur les sites de la Mairie et/ou de l’Office du Tourisme.

Ce matin , dans Nord Eclair , @lessaix redigeait un bel article sur des passionnés de l’association « Les amis de Paris Roubaix » qui se démènent pour aménager dans leurs locaux du Parc des Sports un « mini musée  » à la gloire de l’Enfer du Nord. Un beau projet qui donne envie d’être  soutenu. 

A l’heure où le « business » du vélo se developpe, je pense aussi au potentiel economique de la bicyclette. Ce matin aussi , hasard de l’histoire , paraissait dans Le Monde un billet intéressant sur le sujet où j’ai noté deux choses. La première,  c’est l’apport du vélo sur l’économie locale car il s’agit de l’un des rares secteur à n’avoir pas été complètement mangé par la Grande distribution. De nombreux détaillants réussissent à vivre du vélo, et notamment ceux qui développent une offre qualitative sur le vélo urbain, les vélos électriques ou pliants.
Deuxième chose : il y a 30 000 utillisateurs d’ateliers de recyclage de vélo en France, et il existe aujourd’hui « 70 ateliers participatifs et solidaires » permettant à chacun d’apprendre à réparer son cycle, dans un ancien garage ou une arrière-boutique, à l’aide de bénévoles et de salariés spécialement formés ». 
Bref, je ne suis pas expert, et je laisse ces derniers réfléchir au sujet, mais j’ai l’intuition qu’il faut appuyer sur la pédale (jeu de mot vaseux que ne renierait pas « tgv magazine ») 

Alors, je fais un rêve : celui de déposer demain mon btwin moins neuf dans une boutique-atelier en coopérative où l’on pourrait aussi boire un bon café (ou une petite mousse après l’effort) , admirer des expos photos sur le Paris Roubaix et refaire le monde après une petite balade dans la ville sur les pistes cyclables de plus en plus nombreuses… 

Sport méga-populaire, loisir familial .. Roubaix et le vélo, ça a tout pour gagner !!

Le carnet d’adresses 2014 de @iloveRBX est sorti !!

Il est sorti !!! Et je peux vous assurer qu’il est tout beau ! L’Office de Tourisme de Roubaix a sorti son carnet d’adresses 2014 avec tous les endroits à découvrir pour ceux qui visitent notre ville. Et même pour les roubaisiens aussi d’ailleurs, car on y découvre plein d’endroits qui ont l’air sympa…  Un outil indispensable aussi pour clouer le bec à ceux qui pensent qu’à Roubaix, il n’y a rien à faire, il n’y a nulle part pour manger etc… Je vous assure, il faut absolument que ce guide se trouve dans les maisons et appartements de chaque roubaisien qui veut « Vivre » sa ville (expression qui m’est propre et chère ;-)) . Allez vite le chercher à l’Office de Tourisme !

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A l’occasion de cette édition 2014, l’Office m’a proposé d’introduire le quartier « Autour de La Piscine » , ce que j’ai fait avec un immense plaisir… et bien sûr, un peu « frustré » par le nombre de signes à respecter, j’ai eu envie de prolonger cette expérience sympa en vous faisant partager ici mes autres coups de cœur pour ce quartier. Bien sûr, il en manque mais je ne manquerai pas de vous faire découvrir régulièrement sur ce blog mes autres découvertes…

Mention spéciale aux autres habitants de Roubaix qui se sont prêté au jeu : Fatima Jibidar qui s’est baladé autour du Colisée,  Marie-Christine Sergent pour le quartier de la Condition Publique,  Laurent Stragier qui a « pédalé » de Barbieux au Vélodrome … Et un coup de cœur particulier pour nos deux twittos fidèles du Roubaix Twapéro :  @AmberOgborn qui nous parle  du quartier Grand Place et Cyril Chamalet @LeChemindAlyss qui déclare sa flamme autour du Canal  et à l’Union..

Mes coups de coeur du quartier de La Piscine :

La Piscine Musée d’art et d’industrie : faut-il encore présenter ce trésor d’art et d’histoire roubaisien ? Une collection rare et des expositions passionnantes dans un site de toute beauté. Si vous le pouvez, profitez des jours de semaine plus calmes pour savourer l’ambiance unique du lieu. Prenez votre temps, savourez l’instant en vouus asseyant  sur un banc pour regarder les reflets de lumière à travers le vitrail, c’est le plus beau spectacle au nord de Paris !

La QSP : Quantité Suffisante Pour… : Dans une ancienne draperie , une galerie d’art typiquement roubaisienne où on y fait des découvertes et des rencontres toujours étonnantes, parfois même décalées. Indispensable ! Parfois, je ressors sans avoir tout compris, mais j’y retourne !

 Le Grand Bassin : petite boutique au coeur du Vestiaire, vous y trouverez une multitude de produits de createurs : une source inepuisable de cadeaux pour faire plaisir ou se faire plaisir. Un conseil, allez y souvent , il y a toujours des nouveautés et vous serez très surpris. Et surtout, c’est aussi un lieu d’echange avec les createurs qui se relaient pour « tenir boutique » ..
Librairie Autour des Mots : La librairie où l’on va quand on ne sait pas quel livre offrir (ou s’offrir) et d’où l’on repart avec des idées cadeaux pour 10 ans ! Un accueil sympa, des conseils, un lieu chaleureux .. Tout ce qu’on aime ! En plus , la librairie est au cœur de tous les evenements culturels de la ville… On n’en sort jamais déçu.
La Gare : vous sortez de la grand Place et vous la voyez surgir là bas tout au bout du Boulevard. Panorama Grandiose ! La Gare de Roubaix est une merveille d’architecture avec sa halle metallique et sa tour à horloge. Les « terrrains vagues » a coté sont tristounes mais bientôt y vivront des milliers d’étudiants pour un quartier complètement renouvelé !
ENSAIT – Ecole Nationale des Arts et Industries Textiles : Dans n’importe quelle capitale, on prendrait ce bâtiment pour un ministère ! 😉 L’ENSAIT fait partie intégrante du patrimoine roubaisien  et l’ambiance qui s’y dégage dans son majestueux hall donne aux evenements qui s’y déroulent une atmosphère toute particulière.
Chez Charlotte : un resto à tartines tenue par une passionnée de la ville qui a mis du soleil et des sourires dans ce coin de la ville. Un endroit different où l’on vient déjeuner et où l’on aime traîner un peu avant de repartir bosser 😉
Meert : un must roubaisien. Même si l’endroit est un peu bruyant , le cadre , l’ambiance particulière au coeur du musée et les plats locaux valent le detour. L’été , la terrasse face au jardin est une merveille. On y resterait des heures ! Et puis cette gaufre avec le café , on ne peut pas resister ! (a part @fthanh1 bien sûr..  mais beaucoup pense que c’était histoire de se tailler un réputation ;-)) : http://www.drapsdetoutelaine.org/?p=349
Le Métropolitain : Au Métropolitain, c’est la convivialité à la roubaisienne. C’est la cantine du quartier tous les midis, la chaleur et la générosité en plus ! Cuisine simple, copieuse, sans chichis. Et un rapport qualité prix qui en fait un rendez-vous incontournable du déjeuner
Le Vieil Abreuvoir : installé au cœur du Grand Hotel magnifiquement rénové , le Vieil Abreuvoir propose une cuisine qualitative et un service efficace et sympathique dans un cadre qui fait même assez « chic ». En tout cas, n’hésitez pas , ce n’est pas un restaurant d’hôtel comme on l’imagine mais un vrai lieu avec sa propre âme. Et ouvert tous les soirs
Il Bacaro : certains disent que c’est ce nouveau restaurant est devenu en quelques semaines « the place to be » de la ville ! pari déjà gagné pour les patrons de ce resto italien charmant et authentique qui a déjà une clientèle fidèle charmée par la qualité des assiettes et la sympathie du service. Les vins italiens sont une merveille.
BRETT : tout nouveau dans le panorama roubaisien, ce restaurant bar à vin propose une cuisine de qualité  et créative dans un cadre moderne et design : burgers, tartares , poissons .. Avec toujours le conseil d’un bon vin. Laissez vous guidez, « Brett » ne vous decevra pas .. Et si le soleil est là, demandez la terrasse
La Petite Cour : coup de cœur pour ce restaurant tenu par un passionné ! La petite cour propose une cuisine familiale, simple au rapport qualité prix imbattable et garanti 100% maison. Vous y passerez forcement un bon moment, que ce soit dans la 1ere salle plus traditionnelle et authentique ou celle du fond, rénovée style loft ! Des soirées à thème y sont régulièrement organisées

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