#RIP Jean-Pierre 

Je travaille à la Mairie de Roubaix depuis 15 mois et ne connaît donc personnellement Jean-Pierre Rousselle que depuis ces 15 mois. Avant, je le connaissais de nom, de réputation, par la presse également de par ses interventions multiples à chaque coin de la ville, quand il se passait un drame, et nous savons qu’il s’en passe !  

Mais j’ai eu le bonheur de rencontrer ce Monsieur car il avait ses attaches et ses sympathies au Service Comm où il venait presque tous les jours. Et aujourd’hui, dans l’équipe, j’ai senti le besoin de se souvenir des parties de basket improvisées , de ses entrées fracassantes dans les bureaux, de ses mots attentionnés pour les femmes, de ses bons mots d’humour. Bref, aujourd’hui, Jean-Pierre traînait au dessus de nos têtes. Et il traînera longtemps. 

Je ne suis évidemment pas le mieux placé pour parler de lui, mais il est rare de rencontrer une personne qui marque autant les gens, et j’ai ressenti le besoin ce soir d’exprimer ces quelques mots. 

Je me souviens de son intervention touchante en Conseil d’Administration pour expliquer son rôle, ses missions. 

Je me souviens du coaching de l’equipe de Basket Mairie à la fête du Stade Roubaisien où nous « affrontions » une équipe de parents. Il mettait tout son coeur à faire jouer cette équipe de bric et de broc, avec une obsession : faire jouer tout le monde, equitablement. 

Je me souviens de ses encouragements aux Foulées Ludopital, où déjà très faible, il était venu soutenir les coureurs roubaisiens. 

Je me souviens surtout de cette abnégation dans l’organisation de cette journée roubaisienne pour les anciens internationaux de Basket à l’occasion de l’Euro : comm , cocktail, presse , planning,  rien ne fut laisser au hasard. Malgré son extreme fatigue ce jour là, entouré de ses anciennes joueuses, des jeunes roubaisiens, je l’ai senti tellement heureux. C’était une chouette journée. 

 

Et enfin, je me souviens de ses mots toujours justes sur Roubaix qu’il aimait passionnément et de son regard tendre sur les roubaisiens qu’il adorait. 

Il manquera. Je sais qu’il manquera aussi à beaucoup de mes collègues. Il manquera à Roubaix. 

Repose en paix Jean-Pierre. 
Credit photo : La Voix du Nord 

Le #NMTRoubaix, un succès aussi sur Twitter !

Un bon lundi matin. Le soleil est là sur Roubaix. En réunion de cabinet du matin, nous débriefons sur le bon week-end , avec un NRJ Music Tour qui a dépassé toutes nos espérances avec 18 000 spectateurs sur la Grand Place. Tout s’est bien passé. Le succès de l’événement fait du bien. A Roubaix, nous connaissons des lundi plus douloureux….

nmt

Dans la foulée de cette réunion, comme tous les jours, je consulte les statistiques digitales de nos médias ( a défaut de consulter le chiffre d’affaire ;-)) . Le résultat est sans appel : nous avons fait aussi un carton, tant sur le site, sur Facebook que sur twitter.
Je constate notamment les bons résultats du hashtag #NMTRoubaix . Puis me vient l’idée saugrenue de comparer avec le hashtag officiel du Main Square Festival, le « monstre » arrageois qui a fait le plein cette année encore, ne serait-ce que pour me faire mal et puis pour imaginer la distance qu’il nous reste à parcourir par rapport à des leaders de ce type.

Et là, quelle ne fut pas ma surprise de constater que , si sur le week-end, le #mainsquare2015 nous distance largement, sur la seule soirée de samedi, nous sommes en tête , et ce avec 2 heures de concert seulement !
Dans un premier temps, j’hallucine et je me dis de revérifier dans l’après-midi, pensant éventuellement à un bug. Puis, quelques heures plus tard, Bruno Renoul, un journaliste de la presse locale, qui a eu la même idée saugrenue que moi me contacte pour m’en faire part. Les statistiques sont formelles. Dans la foulée, il écrit un papier : http://www.lavoixdunord.fr/region/le-nrj-music-tour-de-roubaix-terrasse-le-main-square-ia24b58797n2931004

Bon, je le dis de suite : cette comparaison n’est pas une victoire, et même si elle m’étonne et m’amuse , je sais le chemin qu’il nous faut pour arriver à la cheville de la Ville d’Arras sur le digital. Un exemple a suivre pour moi, et Anthony et Damien le savent bien. D’autant plus que sur sa page facebook , Arras a par contre battu tous les records ce week-end , notamment grâce à des vidéos qui ont fait des cartons absolus. Bref , sur le réseau social de référence , Arras nous met « minables » comme on dit. Donc, relativisons ….

D’autre part, il y a sans doute des facteurs qui expliquent cela. Dans son artice, Bruno Renoul évoque notamment la cible : en effet, le #NMTRoubaix a sans doute pu bénéficier d’une cible plus favorable avec des adolescents accro au partage. Peut-être. Peut-être aussi qu’il y avait plus de 3G à Roubaix qu’à Arras ce soir là avec un réseau saturé par les 80 000 festivaliers ? Peut-être que le rythme du Main Square ne laisse pas de temps au tweet etc .. etc …. peut-être que… Il y a sans doute plein d’explications qui ont fait pencher la balance du bon coté. Mais je m’autorise à penser (comme disait Coluche) qu’il y a aussi des conséquences des choix de communication que nous avons pris.

  1. nous avons créer un hashtag et l’avons fortement relayé, via l’affiche de la soirée, mais aussi sur toutes les communications liées
  2. Ensuite, nous avons offert aux 10 000 premiers spectateurs un bracelet avec la mention du hashtag, histoire de le mettre au coeur du dispositif.
  3. En parallèle, sur l’écran géant a coté de la scène apparaissaient les tweets faisant mention du hashtag afin d’inciter au tweet pour que sa prose soit diffusée aux yeux de tous
  4. 4/ NRJ a mis en place un relais fort sur ses médias : radio, site avec diffusion en live …
  5. un live tweet soutenu à la fois par le Community Manager de NRJ mais aussi par le compte de la Ville a été mis en place. A noter que l’animateur Guillaume Pley , très suivi sur le réseau social, mais aussi les artistes ont relayé les tweets, donnant une caisse de résonance forte à la soirée

Bref, ce que je veux dire, c’est qu’a aucun moment , on a imaginé rivaliser avec le Main Square; je crois même n’y avoir pas pensé du tout (autre monde, autres cibles, autres moyens etc…) mais par contre, on a tout fait pour faire du bruit sur twitter ce soir là. On y a réfléchi, on l’a préparé, on s’est mis en place, les équipes ont fait le job .. et après, on a eu un peu de bol. En comm, il en faut un peu parfois.
C’est plus important qu’on pourrait le penser. Nous le savons, Roubaix souffre d’une image négative et sur le net aussi. Et bien samedi soir, sur Twitter, sur facebook, des milliers de personnes voyaient passer des messages où l’on parlait d’une ville joyeuse, attirant des stars, avec un public en fusion, une ambiance de folie, un beau soleil, de beaux monuments… Des milliers d’internautes regrettaient de ne pas être à Roubaix. Tout cela ne redorera pas demain l’image de la ville, évidemment. Mais la réussite de l’événement et sa portée médiatique font partie de ces petites choses qui les unes après les autres , infléchiront peu à peu les courbes. Face aux reportages difficiles, face aux drames que nous vivons parfois, chaque belle image de la Ville est bonne à prendre. c’est un travail de fourmi et de longue haleine. Comptez sur moi pour garder le souffle !

Roubaix Oh quelle ville !

Ce samedi matin avait lieu le lancement de l’ouvrage « Roubaix Oh quelle Ville ! » , paru aux éditions Autrement et piloté et partiellement rédigé par le plus que roubaisien Luc Hossepied , déjà auteur il y a 10 ans de « Roubaix La fierté retrouvée ». Organisé par la Ville en lancement de Signet Roubaix, notre « salon du livre itinérant », le lancement consistait en une présentation du livre via des échanges / débats avec quelques contributeurs du livre ainsi que quelques élus; dont M. le Maire , Guillaume Delbar, et Frédéric Minard.
mook
Dans le public, une trentaine de personnes : des contributeurs du livre, des artistes roubaisiens, des acteurs de la ville, mais aussi de simples curieux.

Bien sûr, le livre en question , baptisé Mook , contraction de magazine et de book , commande des éditions Autrement auprès de Luc Hossepied , se veut résolument positif, montrant un visage renouvelé de la ville. On y parle des artistes et des entreprises qui donnent tant pour la ville et son image, on y parle de zéro déchet, ce projet fou qui réussira forcément à Roubaix, parce que cette ville est folle. On y parle des talents qui émergent dans chaque quartier.

Alors bien sûr des échanges comme ceux là, ça fait du bien. Quel plaisir d’entendre Michèle Mathé , directrice de l’Ecole de la 2eme chance, dire que si un jour, elle avait un problème quelconque sur ses locaux, elle en chercherait absolument d’autres dans la ville, car elle ne voudrait pas quitter Roubaix.
Quel bonheur d’entendre Oussama Bezzazi, architecte roubaisien, qui a conçu la formidable Moquée Bilal de l’Epeule, parler avec passion de son métier, son parcours et sa conception de l’architecture d’une mosquée , ouverte vers son quartier, ouverte vers la ville.
Bien entendu, ces signaux positifs, cette énergie créatrice ne doit pas faire oublier les difficultés de la ville. Georges Voix , président de La Ligue des Droits de l’Homme à Roubaix, a rappelé aussi la couche de difficultés et de forte précarité présente aussi ici à Roubaix, qui pourrait malheureusement se fragmenter, voire se fracturer et qui est sans cesse un rappel aux enjeux politiques de la ville.

Roubaix est une ville qui change, et qui doit réussir cette mutation avec ses habitants. C’est la ligne éditoriale de l’ensemble des sujets qui composent les 100 pages de ce livre, qui doit contribuer à améliorer l’image de la ville, car il montre ses richesses, sa diversité, son énergie, sa créativité, ses hommes et ces femmes qui multiplient les initiatives pour changer la ville.
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A noter que le Mook est en vente dans les bonnes librairies, et notamment aux Lisières ou a Autour des Mots.

Bonne Année Roubaix !

Il y a quelques semaines, nous étions en brainstorming pour travailler sur la carte de voeux de la Ville réalisée en collaboration avec les étudiants de Pole IIID à Roubaix. Pour ceux et celles qui l’auraient zappée, la voici :  http://www.ville-roubaix.tv/3973103038001-923141324001/voeux-2015.htm

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Me vint alors l’idée de la baptiser « Bonne Année Roubaix ». A ce moment là, Hélène, qui travaille avec moi, m’expliqua que l’objectif n’était pas de souhaiter précisément la Bonne année à la Ville mais aux roubaisiens, et pas que : les partenaires de la Ville, les élus, nos voisins de la métropole etc… Comme quoi, le chef a souvent tort : c’était évident ! Pris dans ma passion , je voulais souhaiter la Bonne Année à la Ville, alors que traditionnellement, on la souhaite aux gens ! Alors nous nous sommes orientés vers un sobre « Meilleurs Voeux » qui certes, ne gagnera pas la palme de l’originalité mais a le mérite de la justesse. Dans ce type d’exercice, à vouloir être parfois original, on passe à coté de l’objectif. J’en ai déjà fait l’amère expérience par le passé. Comptez sur moi pour ne pas renouveler la connerie 😉

Mais cette idée de souhaiter la Bonne Année à Roubaix ne m’a pas quitté. Et puis alors que je commencais la rédaction de mes voeux est arrivé cette succession d’événements dramatiques, sauvages. Là, subitement il est devenu plus difficile , presque dérisoire et inutile sur le moment de souhaiter ses voeux. L’instant était d’ailleurs étrange jeudi soir lors du rassemblement à Roubaix où j’avais à la fois le plaisir de voir certaines personnes pour la première fois de l’année et en même temps la difficulté de leur souhaiter la Bonne Année dans ces circonstances là.
Puis, même si rien n’est vraiment pareil, la vie « normale » doit reprendre son cours. J’ai repris mes cartes de voeux hier, avec un peu moins de smileys et un peu moins d’humour. C’est dommage, je ne devrais pas. Et plus que jamais , il m’est apparu indispensable de souhaiter une Bonne Année à ma ville, à ceux qui l’aiment et aux roubaisiens.
Comme de nombreux territoires en France, Roubaix aura des moments difficilles à passer, des chantiers lourds à entamer. Nous les connaissons, ils sont les plaies de la ville et empêchent son attractivité. Une bonne année, ce serait des entreprises qui retrouvent le sourire et des emplois à la clés pour les roubaisiens. Une bonne année, ce serait de retrouver une ville propre, plus sûre, plus joyeuse, plus heureuse…. Ce sont des voeux j’en profite.
Je ne ferais pas plus de « politique », ce n’est pas mon rôle, mais de l’intérieur, je vois les choses bouger, avancer, je vois l’energie et je vois les projets. C’est essentiel pour moi.
A mon niveau et ma fonction, je fais le vœu de réussir mon pari : celui de redorer l’image de la ville. Le sujet fait débat, il passionne chacun d’entre nous. Il nous faut de la méthode, de la sagesse et pas de précipitation. Il faut absolument travailler sur le long terme, bâtir une vraie stratégie et ne pas rechercher le buzz et les one-shots. Le travail est colossal et passionnant.  il ne se fera pas sans les roubaisiens qui doivent être les  meilleurs ambassadeurs de la ville. Oui, cette ville est complexe, oui cette ville est parfois difficile, dure  à comprendre et compliquée à vivre.. mais oui, aussi, elle dispose de richesses insoupçonnables et insoupçonnées des français que nous nous devons de faire connaître , qui lui permette d’être unique, et qui nous permettrons de lutter contre les raccourcis que certains commettent trop souvent.
Enfin, je fais le vœu qu’on trouve le moyen de restaurer les liens, de renouer des dialogues , d’avoir des lieux de débats , d’écoute et d’échanges pour faire face aux défis qui nous attendent. Dans ces périodes tendues, j’ai le sentiment que se comprendre est le meilleur moyen d’avancer.  Je souhaite aussi à Roubaix un peu de sagesse. Ça ne fait jamais de mal à personne.
Bonne année à tous !

Le « Roubaix Flair » , une nouvelle philosophie de l’énergie

Je lisais ce matin le post d’un jeune roubaisien qui est bien connu de tous ceux qui aiment la Ville et qui fréquentent les réseaux sociaux : Omar Dahmani (puisque c’est de lui qu’il s’agit) se réjouissait de faire partie des nominés aux Prix de l’émulation 2014 dans la catégorie « œuvre qui fait mieux connaître l’histoire, la mémoire et le patrimoine de Roubaix » et ce grâce à sa page « Roubaix Story » sur Facebook.

Je reviendrai sans doute sur cette soirée qui aura lieu le jeudi 27 novembre prochain à 19 h au Conservatoire de Roubaix et qui met en valeur tous ceux qui agissent pour notre ville. Mais au delà de cela, c’est la joie d’Omar qui fait plaisir à voir, et cela m’a donné envie de faire un billet sur la jeunesse !

Je vois déjà les grincheux, les râleurs, les jamais contents, les aigris se plaindrent de mon optimisme béat, de mon penchant pour voir la bouteille à moitié pleine plutôt que celle à moitié vide . Je m’en fiche ! Je ne vais pas changer maintenant. Pas à 40 ans. Je veux être un propagandiste de l’optimisme et enclencher des mouvements positifs.

Cette jeunesse qui se bouge, j’y crois et je veux l’aider. Et la jeunesse roubaisienne a des ressorts !

A l’heure où certains voudraient faire de « ville la plus pauvre de France » le nouveau slogan de la ville, moi j’ai envie de valoriser Roubaix comme la ville de la Jeunesse qui bouge ! Ah bien sûr, je ne nie pas les difficultés, je n’angélise pas. Je remercie d’avance ceux qui voudront me faire visiter les quartiers de la ville, c’est gentil : je les connais.

Le fait est qu’il se passe en France un mouvement qui voit une jeunesse prendre des initiatives citoyennes et tenter de donner du sens à ses actions. Je vois des jeunes s’investir dans les ONG ou même dans les partis politiques (en espérant qu’ils les transforment et que ce ne soit pas l’inverse); je vois des jeunes s’investir sans compter dans les associations, je vois des jeunes lancer des projets artistiques ou entrepreneuriaux , je vois des jeunes partir faire le tour du monde ou simplement quelques mois à l’étranger, je vois des jeunes de talents qui s’activent. Et tous ces jeunes à leur manière développent de l’optimisme.

En ce début de semaine, je débute une collaboration avec les étudiants de Pôle IIID à Roubaix qui planchent dans le cadre de leurs études avec leurs professeurs, et en partenariat avec l’expertise des équipes Communication sur la carte de vœux numérique de la Ville. J’ai déjà hâte d’être avec eux , profiter de leur talent et de leur vision. Je n’oublie pas que c’est dans leurs rangs qu’on a trouvé les vainqueurs des Happy Hacking Days dont l’objectif était de créer en 24 h une appli qui rend les gens « joyeux » ! 😉

Je pense aussi aux jeunes de Parkour 59 qui ont dernièrement œuvré devant des centaines de journalistes réunis au Vélodrome pour la soirée de gala de l’ESJ . Je pense encore aux jeunes du Pôle Deschepper qui rivalisent de talent , de créativité et dont le succès dépasse et dépassera encore les frontières de la métropole.

jeunes pole descheeper

Légende :l’an dernier, 7 jeunes du pôle Deschepper avaient les honneurs du Festival de Cannes !

Et je pense donc à des jeunes comme Omar , ou aussi comme Corentin Cagnard et sa page « La roubaisienne »  qui à leur niveau œuvrent tellement pour l’image de la ville…

Et j’en oublie énormément. Les jeunes talents se comptent par milliers dans notre ville. Surtout ceux qui s’ignorent ou qui n’osent pas.

En impliquant concrètement les nouvelles générations dans les projets, on ouvre des portes qu’on pouvaient penser fermer à double tour , voire même blindées, et tout devient alors possible, et même en temps de crise !

Je crois au « Roubaix Flair », une philosophie de l’énergie et du mouvement qui consiste à être sur des chemins inattendus, qui seront ceux qui nous aideront à construire le monde de demain, avec une jeunesse impliquée et imaginative.

Photo :Nord Eclair / Charles-Olivier Bourgeot

Une soirée particulière à Roubaix avec Grand Corps Malade

Oui, je suis le dircom de Roubaix et je ne dirai donc pas du mal d’un événement organisé par la ville. Tout le monde le comprend je crois même ceux qui font semblant . Oui, le festival « Roubaix à l’accordéon » est un festival organisé par un service de la Ville avec qui j’adore collaborer , des agents sympas et dynamiques qui se donnent un maximum pour réussir le programme ambitieux en matière d’animation de la Ville. Oui enfin, j’ai participé pour la 1ère fois avec mon équipe à la communication de cet événement en tentant à la fois de le digitaliser un peu et de lui donner une image plus moderne.
Alors forcément  ; je suis de parti pris. Je le sais.

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Je sais aussi qu’il faudra faire le bilan final de cet événement en faisant abstraction des nos coups de cœur, nos déceptions, nos états d’âmes  mais je voulais quand même vous dire a quel point j’avais passé une soirée merveilleuse vendredi soir pour le concert de Grand Corps Malade. Plus qu’un coup de cœur , un moment tout a fait privilégié.
J’avais douté de la programmation de cet artiste au sein du Magic Mirror, imaginant que le Colisée par exemple aurait été plus approprié. Mais je me suis trompé. Je suppose que dans une grande salle, cela aurait été formidable aussi mais il faut bien reconnaitre qu’il regnait vendredi sur la Grand Place de Roubaix une athmosphère de slam tout a fait particulière. Dans cette salle intimiste, au plus proche de son public, l’artiste a fait éclater sa poésie dans une proximité avec le public roubaisien qui était touchante. Oh c’est sûr, Fabien a déjà eu des salles plus bouillantes, plus ferventes, plus participatives et il ne s’est d’ailleurs pas laissé aller à nous dire que nous étions le « meilleur public de France » . J’avoue que Bibie (oui, je sais j’ai des références ) avait déjà déclaré une fois à Arras lors d’un concert gratuit de l’été qu’Arras « était le meilleur public du monde » et j’en ai ri pendant de nombreuses années. Ca c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, il y a le Main Square.
Mais je m’égare.
Avec ses musiciens si proches du 1er rang  et ces enfants qui jouaient et dansaient autour d’eux, les miroirs qui reflétaient les lumières chaleureuses de l’endroit, Grand Corps Malade a réussi un truc extraordinaire : il a hypnotisé le Magic Mirror. Et je pense qu’il a donné la chair de poule à un paquet de spectateurs. Moi en tout cas c’était le cas. C’est un artiste que j’écoute depuis longtemps. « Toucher l’instant » est un de mes textes préférés et j’ai écouté des heures entières cette poésie contemporaine. Souvent des soirs où ça n’allait pas fort. Des jours où les textes me rendaient un peu plus forts pour affronter certains moments.
Contrairement à M. le Maire qui a déclaré avoir déjà vu Grand Corps Malade à la Fête de l’Huma en 2007 😉 c’était pour ma part ma première fois. J’y retournerai , c’est sûr.

Equilibriste, funambule, fragile et fort à la fois, Grand Corps Malade joue avec les mots comme personne. Qu’ils nous parlent d’amour (souvent), de religion, de prison et même de paternité, ils touchent là où ca fait mal, là où ça fait rire, là où ça fait pleurer. Et puis quand démarre « les voyages en train », forcément , on se serre les mains très fort. 
Cette voix là , cette ambiance là, cette rencontre là , au coeur de ma ville. J’aurais pû en rêver. #Roubaixalaccordeon l’a fait.

Retour sur le NRJ Music Tour : que de belles images !

J’avais dit que je ne m’exprimerais ici que pour des coups de cœur, alors en voici un !

Initiée par l’ancienne équipe municipale et actée par l’actuelle, avec la farouche volonté de le réaliser sur la Grand Place, le NRJ Music Tour a été hier soir une formidable réussite. Entre 10 et 14 000 personnes – selon les estimations ont fait une fête extraordinaire aux artistes présents sur scène.

foule

Alors, à titre perso, j’avais en effet révisé un peu, mais même si les airs de Sam Smith, Porcelain Black et Indila ne m’étaient pas étrangers, je n’étais pas particulièrement dans la cible visée par les organisateurs. Au contraire d’ailleurs de ceux de l’an dernier, car j’avais adoré le concert de Cali au Vélodrome qui avait été énorme, mais qui malheureusement, n’avait pas mobilisé les métropolitains autant qu’on aurait pu l’espérer.

Ici, force est de constater que la programmation était intelligente. Il va de soi que la ville la plus jeune de France avait intérêt à profiter de l’expérience de la radio préférée des jeunes.. Rappelons que les initiales de la radio qui revendique aujourd’hui plus de 6 millions d’auditeurs quotidiens signifient « Nouvelle Radio Jeune » 😉 . Force est de constater aussi que le quarantenaire Cauet a toujours le don et le talent pour plaire à ce public ! Pour nous qui aimons Roubaix, voir cette Place animée, cette lumière magnifique sur l’Hôtel de ville, cette foule les mains levées, ces familles, ces enfants connaissant par cœur les paroles d’Indila, c’était un beau moment.

Alors bien sûr, ces images sont extrêmement bénéfiques pour la ville. Pour prendre un chiffre qui ne vaut bien entendu aucune étude d’image, mais amène une réflexion sur ce qu’on appelle l’e-reputation : Hier soir, le hashtag #NMTRoubaix dépassait les 3000 mentions sur twitter et #Roubaix flirtait avec les 2000 citations , ce qui place quand même le niveau de dialogue des internautes sur le sujet. Et ce niveau là était bien plus élevé que celui constaté récemment avec des événements plus tristes comme les débordements de soirs de matchs. Cela pose aussi une réflexion sur l’idée reçue que twitter ne concerne qu’un petit milieu fait de journalistes, de blogueurs et autres influenceurs. Non, hier soir, des centaines de jeunes manifestaient sur le net leur bonheur d’être à Roubaix ou leur regret de ne pas y être. Et rien que ça, c’est un pied de nez à tous ceux qui pensent qu’on ne peut pas mettre les pieds à Roubaix, que c’est une zone de non-droit, un ghetto, un danger absolu ! Non, Roubaix est aussi une ville exceptionnelle où on sait faire la fête, où des grands noms des médias tels que NRJ sont heureux de s’installer et d’y faire venir les vedettes du moment. Des vedettes qui ont de plus posé avec le sticker « I love Roubaix » cher à notre Office du Tourisme.

 

Ce sont donc une petite parcelle des images positives qui aideront notre ville – tout doucettement mais sûrement je l’espère – à reconquérir son image. Il y en aura d’autres. A nous de trouver les moyens de les diffuser au plus grand nombre !

Credit Photo : NRJ / Ville de Roubaix (Arnaud Loubry)

public

Je me suis trompé…

Certains d’entre vous, c’est à dire les quelques lecteurs assidus du blog, s’en sont rendus compte : les pages de mon blog sont restées blanches depuis plusieurs semaines. Résultats : les stats se sont effondrées de façon dramatique et ce blog est retombé dans l’anonymat qu’il n’aurait jamais quitté si Roubaix ne disposait pas d’un écosystème digital particulièrement actif 😉

Le constat est simple et sans appel : je me suis trompé. Beaucoup d’entre vous avaient raison. Il m’est impossible de garder la tonalité qui était la mienne quand je parle de Roubaix. Devenu le dircom de Roubaix, ma parole ne peut plus être la même. J’échangeais encore récemment avec un blogueur star de la ville qui résumait parfaitement la situation : soit je fais une forme de propagande et cela n’a pas beaucoup d’intérêt soit je mets en difficulté par des propos plus libres des collègues, des élus , des commerçants, des associations, des entreprises…

Etre blogueur est un exercice facile : vous passez votre temps à donner des points de vue, sans la rigueur journalistique qui va avec, vous ne recoupez pas forcément vos infos, vous ne faites pas forcément l’effort de mettre en perspective.. que nenni, rien de tout ça : vous émettez un avis et appuyer sur « enter ». Aujourd’hui, je ne peux plus appuyer sur « enter » avec la même facilité, voire je ne peux plus appuyer sur « enter » du tout.

Je suis salarié de la ville pour expliquer ses missions, les politiques publiques et pour mener un travail à long terme afin de tenter de redorer l’image de la ville (bon, c’est un rapide descriptif hein ;-)) . Bref, je ne peux donner aucun coup de griffe, même anodin. Aucun ne serait bénin. Un dircom ne peut donner aucun coup de griffe sur sa ville. Et un blogueur qui ne donne pas de coup de griffes n’est pas un blogueur. Bref : la situation est intenable !! 😉

Alors, certes, je peux toujours m’enflammer sur un spectacle, un resto, donner un coup de cœur. je le ferai encore peut-être, si je sens que c’est possible… Mais force est de constater que ce blog « roubaisien » sera un peu en sommeil.

Alors, je vous rassure, je ne m’ennuie pas hein… le travail que j’ai depuis un mois maintenant est colossal et il est passionnant . Et certains chantiers qui s’annoncent promettent de bons moments de communication! Mais l’écriture blog me manque, car j’aime ça, elle me change les idées, elle m’évade. Et comme je suis insomniaque, faut bien que je m’occupe 😉

J’ai bien pensé faire blogueur auto comme mes camarades @hiouville ou @Frederic_AM , histoire de doubler mes miles, mais je ne suis pas assez dispo pour faire des essais de bagnoles aux 4 coins de l’Europe tous les week-ends (que ceux qui y voit une quelconque jalousie quittent ce blog a tout jamais! ).

Non je crois que j’écrirai sur les sujets qui me passent par la tête, un peu beaucoup de comm/mkg (j’adore ça) , un zeste de littérature peut-être ou de cinoche… bref, je vais partager ce que j’ai envie de partager avec ceux qui garderont l’envie de me lire.

Je ne sais pas encore bien quelle forme cela prendra (nouveau blog ? rubriquage de celui-ci ?…) , peu importe, cela n’a pas beaucoup d’intérêt. Mais je tenais quand même à vous expliquer cela.

A très bientôt chers lecteurs !

Le Conseil Municipal filmé ? Peut-être pas si simple que ça …

Samedi dernier sur Twitter est né un débat sur l’idée d’une diffusion du Conseil Municipal en vidéo sur le site internet de la ville. Cette idée n’est bien sûr pas nouvelle en soit et de nombreux élus de tous bords ont déjà soulevé le sujet. Pour ma part, cette demande me paraît tout a fait légitime même si je partage toutes les questions qui ont été soulevées : est-ce pertinent par rapport au coût que cela peut représenter ?  Quelle audience réelle cela peut-il capter  ? Est-ce vraiment une priorité etc… ?

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Personnellement , je reconnais que ces dernières années, alors simple citoyen et observateur roubaisien, il m’est parfois arrivé de vouloir assister au Conseil et d’en être empêché par la vie professionnelle, familiale.. ou simplement par le manque de courage d’assister à des heures et des heures d’audience alors qu’il y a un bon film à la télé , voire même un match de foot 😉 
Force est de constater aussi que les soirs où j’y suis passé,  les roubaisiens ne se battaient pas pour y trouver une place assise… 

Ma prise de fonction  approchant maintenant , je me permets d’ores et déjà de donner  un modeste premier avis sur la question, car bien entendu que  le sujet doit m’intéresser, et il m’intéresse !
Mais il serait beaucoup trop simple de répondre en 140 signes sur le sujet. Et avant d’annoncer trop vite des bonnes intentions voire décider hâtivement des choses, il me faut entendre, écouter, comprendre et analyser. Ce sera d’ailleurs, et c’est un principe de base, ma stratégie sur l’ensemble des dossiers. Il ne s’agit pas de tout revolutionner pour le plaisir de revolutionner. Il s’agira d’avoir l’avis du Maire et des élus sur ce sujet, comprendre aussi pourquoi cela n’a pas été fait les années précédentes. Il semblerait que des etudes ont déjà été faites sur ce sujet et que les 1ers coûts présentés étaient prohibitifs. Je voudrais aussi vérifier la faisabilité technique, informatique, humaine. Certes, il ne s’agit pas d’envoyer une caméra dans l’espace, mais on sous-estime parfois vite le coût  et la complexité de ce genre de choses. Surtout dans des endroits aussi particuliers que cette salle du Conseil à Roubaix, batiment classé faut-il le rappeler et qui par exemple aujourd’hui ne dispose pas encore du wifi . Quid d’une bande passante pour diffuser en live des heures de réunion ?  Il faut d’ailleurs imaginer qu’aujourd’hui, selon son placement dans la salle, on n’entend parfois pas correctement toutes les interventions. Pour intéresser les roubaisiens, il faudra en effet garantir une qualité d’image et de son optimale pour que le visionnage soit « acceptable ». Il faut aussi que la vidéo soit « rubriquée » pour que l’internaute retrouve facilement le passage qui l’intéresse, réfléchir aussi à la question du direct et/ou du différé etc etc… Bref, c’est un peu de travail  et c’est forcément un peu d’argent, et j’en échangerai avec toutes les parties prenantes. Mehdi Massrour évoquait sur twitter la possibilité d’économies à faire sur le papier pour développer notamment cet outil. Peut-être. Je n’en sais rien. Cela fera partie du passionnant audit que je vais faire ces prochaines semaines avec l’aide de mon équipe et des services. Je veux aussi en savoir plus sur l’équipement informatique des roubaisiens, les taux d’équipements, l’accessibilité à l’internet. Ce sont des sujets complexes. Je vais m’y atteler.

Quoi qu’il en soit, cette question suscite beaucoup de débats dans d’autres communes. Je lisais récemment un article sur Madame le Maire de Puteaux qui avait supprimé la diffusion des séances sur son site, faute d’audience expliquait-elle et parce qu’il s’agissait « d’une mode » (sic) ..
Mais en effet, et je crois que c’est Bruno Renoul qui l’écrivait : de très nombreuses grandes villes le font :  Valenciennes, Toulouse aussi qui est une ville très avancée sur le sujet, mais aussi Dijon, Bordeaux ou encore notre voisine Lille pour n’en coter que quelques unes. J’essaierai aussi de me rapprocher de certaines d’entres elles pour avoir un retour d’expérience.

Je pense personnellement (mais ça me semble une évidence) que tous les moyens  de communication financièrement possibles que nous pourrons utiliser pour rendre accessible la vie démocratique et  rapprocher les roubaisiens de la vie de leur ville doivent être déployés. C’est d’ailleurs l’un des enjeux de base de la communication publique. Mais la democratie participative, ce n’est heureusement pas que de la comm ! Et ce ne sont pas des artifices de comm qui vont résoudre ces problématiques complexes. Par contre, je suis persuadé aussi qu’il ne sert à rien de partir bille en tête , au risque d’échouer,  et de prendre correctement le temps d’en définir les objectifs, les coûts, l’intérêt, en se posant inévitablement la question de l’audience. Car je sais qu’il y a d’abord des moyens plus simples et « gratuits » pour mieux expliquer les enjeux, le fonctionnement et les délibérations d’un Conseil Municipal. Et ça, c’est un axe sur lequel on peut se pencher sans attendre.

Photo : La Republique

Européennes : revue de paquetage des professions de foi

Soirée enthousiasmante chez les Dumont avec la lecture des professions de foi pour les Elections Européennes , arrivées ce midi dans la boîte aux lettres.  Sans rentrer dans une analyse précise des programmes et des discours, je vous propose ici mon sentiment sur ces documents de communication, avec un oeil particulier sur ce qui m’a interpellé, marqué, surpris… 

C’est assez étrange, mais la 1ère phrase que j’ai lue en ouvrant mon enveloppe de professions de foi (étrange cette expression quand même) des élections européennes est « Sortons de l’UE » !!  Je découvre donc un parti , l’UPR, qui pourtant revendique sa forte croissance grâce à une présence active sur les réseaux sociaux ! Je le savais que je ne traînais pas assez sur Internet ! 
Bon en gros, le message est clair : sortons de l’Europe car c’est la cause de tous nos maux. On zappe.

Passons aux Verts où je reconnais le visage de Karima Delli dont j’ai remarqué les déclarations intelligentes des dernières semaines. Je m’en veux même d’avoir raté sa séance dédicace aux Lisières.  Le tract est clair, les messages cohérents avec ce que j’entends des Verts sur l’Europe, mais j’avoue lâcher un sourire à la lecture de la 1ère phrase : « le 25 mai prochain, vous voterez pour transformer votre vie » . Je ne me souviens pas avoir raté une election et je comprends bien l’importance de celle-ci, mais j’ai le vague sentiment que l’on est quand même en surpromesse. 

Place à Jacky Hénin maintenant et le Front de Gauche qui martèle ses claims forts de campagne , en particulier « l’Humain d’abord ». Le tract est plutôt bien construit, rédigé avec des phrases simples et synthétiques , bref efficaces; pas de blabla inutile. Tout En bas à gauche sous le logo,  on y relève une ionformation importante: « Le 25 mai, un seul jour, un seul tour » : une information pas inutile !

Tiens, Jérôme Lavrilleux… pour l’UMP ! Et bien, milles excuses si je froisse des gens, mais je ne connaissais pas ce monsieur. Je croyais que c’était Tokia Saifi la tête de liste. Ici aussi, j’y vois la mention « un seul jour, un seul tour » mieux positionné encore que sur le tract précédent.Le slogan « Pour la France, agir en Europe » est relativement passe partout mais positionnant. Le verso est  bien rédigé mais très chargé. Y emerge cependant un logo « attention » avec la mention « Election à un seul tour, pas de dispersion ». Avec autant de listes , en effet, le risque est réel. 

Sur la profession de foi de « Nouvelle Donne » , je remarque surtout les têtes de Bruno Gaccio, l’ex « Guignol » , de Sam Karmann le comédien et de Patrick Pelloux l’urgentiste. Plutôt people cette nouvelle donne ! N’y manque plus que notre ami roubaisien Cyril Chamalet ! 😉 D’ailleurs, heureusement qu’il y a les photos car le texte est  copieux ! En tout cas le tract n’est pas du tout de la même veine que leurs prises de paroles tv et réseaux sociaux qui se veulent humoristiques et qui ne m’ont pas fait rire. Je persiste à penser que la politique est un sujet sérieux et que l’humour y dévalorise un peu les discours. C’est un avis, il se discute.

L’UDI et le MODEM qui ne font plus qu’un se surnomment « les européens » : appellation plutôt sympa qui démontre qu’ils ne passeront pas leurs vacances avec l’UPR évoqué plus haut. Le document est assez synthétique, avec 4 points voulant aller à l’essentiel. Bon, c’est un poil « fadasse » sur la forme, mais ça se lit super bien.

« L’UMPS » , « Non a Bruxelles », la photo d’un Le Pen : le FN nous sort bien entendu les mêmes recettes, les mêmes rengaines qui gagnent , faites de populisme et de repli sur soi. Rien de neuf. Mais malheureusement très cohérent. 

Le tract du PS arrive enfin, tout de rose vêtu ! J’apprécie l’utilisation de la couleur référente. C’est un b.a ba du marketing, mais il n’est pas toujours appliqué en politique. Le document est très bien fait, assez moderne dans sa composition graphique et avec la mise en avat de 10 engagements. J’ai un peu de mal avec le slogan « Imposons une nouvelle croissance », que je ne comprends pas bien, mais soit, ce n’est pas l’essentiel.. (certains vont dire que c’est une manie chez moi… ;-)) 

Enfin, je termine par l’incontournable Nicolas Dupont-Aignan avec un slogan étrange « ni système, ni extrèmes ». En gros plan, le visage de la tête de liste , Jean-Philippe Tanguy, qui a 28 ans mais qui en fait au moins 10 de moins. Au verso,  en Fluo, on nous alerte : attention danger « voilà ce qu’ils nous préparent en secret » :  l’entrée de la Turquie  » sans parler du Kosovo, de l’Albanie, de la Macédoine, de la Serbie, de l’Ukraine » . Sans commentaires. 

Bonne lecture à tous et rdv dimanche aux urnes; On peut rêver ? 

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