C’est en passionné de communication que j’ai souhaité faire ce billet au sujet d’un des slogans de la campagne des Muncipales à Roubaix. Certains me diront que j’ai une obsession sur ce sujet après mon avis sur celui de Pierre Dubois : Roubaix respectée. Ce doit être ça.
Je le sais, c’est au fond un billet sans importance : je parle de la forme plutôt que du fond, et on le sait – et heureusement – cela jouera peu dans le vote final des roubaisiens. Mais par principe, un blog, c’est parler de ce que l’on a envie de parler, donc je ne vais pas m’en priver.
C’est l’annonce hier soir sur twitter du nom de la liste de Richard Olszewski qui m’a fait bondir : « J’aime Roubaix ». Suite à ma réaction outragée (n’ayons pas peur des mots), le tweet de celui qui se fait appeler @tchobiloute sur le réseau social , a été rapidement effacé. Je me suis dit que le 10ème candidat avait réféléchi 5 minutes à sa bétise et qu’il avait fait marche arrière, mais malheureusement, la nuit lui a porté un mauvais conseil puisque ce matin, celui qui soutenait si activement Pierre Dubois en décembre, remettait le couvert.
Or, comme chacun sait, le « I love Roubaix », (donc pour ceux qui ne maîtrisent pas bien la langue de Shakespeare, il s’agit de sa traduction littérale en français) est le slogan génial, fédérateur et moteur de notre office de tourisme qui en a fait plus qu’un slogan . C’est désormais l’emblême des roubaisiens qui aiment leur ville, veulent la faire connaître.. mais aussi un logo formidable qui illustre nombre de produits dérivés autour de la ville. Grâce à ce joli coup marketing, l’office de Tourisme a aussi réussi un tour de force: redonner de la fierté aux roubaisiens , qui affiche ainsi leur amour de la ville avec un symbole identifié et identifiable.
Et je suis en colère qu’un homme politique baptise ainsi le nom de sa liste. C’est de la récupération pur et simple. Pathétique. On va m’expliquer que « J’aime Roubaix » n’appartient à personne. Faux ! Il appartient aux moins dans les têtes, dans les esprits et dans les coeurs à notre Office de Tourisme, et certainement pas à Richard Olszewski.
